Henri Vidalinc commente les résultats et la stratégie Grant Alexander dans les Echos

les Echos publie aujourd’hui UN ARTICLE SUR GRANT ALEXANDER. Résultats 2021 ET axes de développement pour 2022 Y SONT ANALysés et COMMENTés par HENRI VIDALINC, président du GROUPE.

 

 

 

Dans cet article, le journaliste Antoine Boudet revient sur la stratégie de développement de Grant Alexander, avec notamment l’internationalisation, mais aussi la diversification.  

 

RH : Grant Alexander s’allie au réseau mondial InterSearch

les ECHOS – 12/01/2022

 

Le groupe multispécialiste de services RH va rejoindre l’un des premiers réseaux internationaux en recrutement de cadres dirigeants et en conseil.

 

Non content d’afficher une croissance de 19% sur son exercice 2020-2021, clos fin août, avec un chiffre d’affaires de 17,1 millions d’euros, le groupe de conseil et services en ressources humaines (RH) français Grant Alexander entend bien poursuivre sur sa lancée, après l’effet rattrapage dû au coup de frein brutal au début de la pandémie de Covid-19. Et l’international sera l’un des moteurs de son développement.

 

DIMENSION GLOBALE

 

Grant Alexander va en effet rejoindre InterSearch, l’un des premiers réseaux internationaux en recrutement de cadres dirigeants et en conseil RH, présent dans plus de 50 pays. « Il nous manquait une dimension globale, cette alliance va faire la différence », commente le président du groupe, Henri Vidalinc. La stratégie d’internationalisation de Grant Alexander est toute récente, lancée par l’ouverture, en mars 2021,de son premier bureau sur le continent africain, à Abidjan en Côte d’Ivoire, pour accompagner les entreprises françaises en Afrique francophone.

Dans l’Hexagone, le groupe compte 5 bureaux à Paris, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse, pour une quarantaine de consultants. Une équipe renforcée l’an dernier notamment par l’arrivée de Laurent Carcassonne qui prend la direction de la practice Life Sciences, laquelle sera encore renforcée par la venue en mars d’une consultante experte du monde des laboratoires.

 

Transformation des organisations

 

Grant Alexander réalise près de 50 % de son activité auprès d’entreprises (essentiellement ETI) du tissu industriel. La plupart d’entre elles sont engagées dans des programmes de transformation ambitieux. Selon un sondage réalisé par Opinion Way pour le cabinet au troisième trimestre de l’an dernier, 80 % des dirigeants d’ETI interrogés affichaient leur optimisme. « Il y a beaucoup de projets, les entreprises investissent, s’adaptent, se transforment », constate Henri Vidalinc, qui note le nombre important de postes de directeur d’usine à pourvoir.
Outre son activité de chasse de tête, métier historique du groupe, sa division management de transition et son pôle conseil, Grant Alexander a ajouté une quatrième corde à son arc l’an dernier, à savoir l’accompagnement des entreprises dans la transformation des organisations et des ressources humaines. « Avec le rachat de Role Crafting, qui a développé des outils digitaux innovants et des méthodes collaboratives, nous allons chercher cette fameuse intelligence collective et l’engagement des équipes nécessaires à la conduite du changement » relève Henri Vidalinc.

 

Lire l’article sur le site des Echos (Accès restreint aux abonnés)

Lire le communiqué de presse à propos des résultats 2021

Le Groupe Grant Alexander annonce une croissance de 19% de son chiffre d’affaires pour 2021

Une croissance continue sur toutes les activité

Paris, le 11 janvier 2022 – Partenaire de la performance des organisations et de leurs dirigeants, le groupe français indépendant Grant Alexander accompagne, depuis plus de 30 ans, les entreprises sur tous leurs sujets de mobilisation et de développement des compétences. Dans le contexte économique actuel, ce multi-spécialiste de référence en matière de conseil et services RH a poursuivi sa croissance avec un chiffre d’affaires de 17,1 millions € pour son année fiscale 2021, soit une croissance de 19 % par rapport à 2020.


«
Pour continuer à gagner la préférence de nos clients, de nos candidats et de nos collaborateurs, nous avons cette année encore consolidé notre positionnement premium et poursuivi notre stratégie de développement et de diversification grâce à de la croissance à la fois organique et externe et l’acquisition de nouvelles compétences qui viennent renforcer et élargir notre offre globale », indique Henri Vidalinc, Président de Grant Alexander.


Pour 2022, dans un contexte porteur, le groupe se donne comme objectif de faire progresser son chiffre d’affaires de 20%. Et pour y parvenir, il va poursuivre sa diversification, renforcer ses équipes et se développer davantage à l’international.

 

4 ACTIVITES COMPLEMENTAIRES QUI NOURRISSENT LA DYNAMIQUE DU GROUPE

La chasse de tête, métier historique du groupe, progresse de 22% sur l’exercice. Sur un marché en tension, l’activité Executive Search maintient son rythme de développement. Elle consolide son positionnement top executive et renforce ses différentes expertises, et notamment sur le secteur de la Santé, avec l’arrivée de Laurent Carcassonne qui prend la direction de la practice Life Sciences.

L’activité Executive Interim, déjà en croissance soutenue depuis sa création il y a 5 ans, confirme sa bonne performance dans une période de crise sanitaire et de forte transformation pour les entreprises. La division management de transition de Grant Alexander achève l’exercice avec un chiffre d’affaires en hausse de près de 18%. En 2021, elle a réalisé des missions en C-level pour des grands groupes, et de dirigeants pour des ETI, PME, mais aussi des start-up, des fonds et également dans le domaine du non-profit.

Sur le volet Conseil, la jeune activité Leadership Development poursuit sa croissance avec un chiffre d’affaires qui augmente de 14% sur l’année. Elle se structure, avec une offre permettant d’accompagner le développement du leadership au niveau individuel et collectif (via de l’assessment, du coaching). Le pôle se renforce également, notamment pour soutenir le déploiement d’Athlete Thinking®, la méthode d’accompagnement propriétaire Grant Alexander, qui permet aux dirigeants et leaders de déployer leur potentiel maximum en s’appuyant sur les composantes mentales du sportif de haut niveau.

En 2021, le groupe complète son offre conseil et crée une quatrième division, HR and Organisation Transformation, suite au rachat de Role Crafting. En s’appuyant sur des outils digitaux innovants et des méthodes collaboratives, Grant Alexander accompagne la transformation des organisations et des ressources humaines, en leur permettant d’agir plus rapidement, de donner du sens en développant la capacité d’action et l’engagement de chacun au sein de l’entreprise.

 

UNE PRESENCE LOCALE RENFORCEE POUR PLUS DE PROXIMITE

Sur l’exercice, le groupe étoffe ses équipes. Il compte aujourd’hui plus de 60 collaborateurs répartis dans 5 bureaux sur le territoire national, à Paris, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse. En 2021, le groupe ouvre sa première implantation à l’international avec un bureau de représentation à Abidjan (Côte d’Ivoire) pour accompagner les entreprises sur l’Afrique francophone.

 

LES AXES POUR 2022 : DIVERSIFICATION ET INTERNATIONAL

Pour 2022, l’objectif affiché est un chiffre d’affaires en hausse de 20%. Cette croissance reposera cette année encore sur la consolidation du positionnement premium du groupe, le renforcement des équipes, le développement à l’international et la croissance externe.


«
Dans un contexte de marché tendu et d’aspirations nouvelles à prendre en considération, les difficultés de recrutement, d’engagement et de rétention vont être plus grandes pour les entreprises. A tous les moments clefs du cycle de vie du dirigeant dans l’entreprise, Grant Alexander est en capacité via ses 4 activités d’apporter une réponse adaptée, depuis le recrutement jusqu’au développement des compétences, en passant par l’onboarding. Autant de solutions destinées à donner du sens et à engager pour permettre à l’entreprise et à ses leaders de gagner en performance et d’atteindre leur plein potentiel » précise Henri VIDALINC. « La force du groupe réside dans la complémentarité de nos différentes activités et dans la transversalité, le partage, que nous cultivons tous en interne et qui est un important
moteur de croissance. Grâce à cette stratégie de diversification et au développement hors de nos frontières, notre objectif est d’être, à 5 ans, le groupe français de référence en matière de solutions et services RH, reconnu à l’international
» conclut-il.


A propos : Grant Alexander est, depuis plus de 30 ans, le partenaire de la performance des organisations et de leurs dirigeants qu’il accompagne de manière globale sur tous leurs besoins en gestion et développement de la compétence, avec une réponse toujours sur-mesure. Groupe multi-spécialiste de services RH, avec 4 activités (Executive Search, Executive Interim, Leadership Development, HR and Organisation Transformation), il intervient dans tous les secteurs, sur toutes les fonctions (dirigeants / experts / profils rares), partout dans le monde, via plusieurs implantations en France (Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse), un bureau à Abidjan pour l’Afrique, et un réseau de partenaires internationaux de premier rang. Acteur social et engagé, Grant Alexander est labellisé Lucie 26000.

Se rouler avec les cochons

EXTRAIT DU NOUVEL OUVRAGE COLLECTIF DU CERCLE DU LEADERSHIP « NOS ENERGIES ESSENTIELLES »

Par : Anne-Laure Pams, Directrice de l’activité Leadership Development et Executive Coach

« Il faut d’abord savoir ce que l’on veut, il faut ensuite avoir le courage de le dire, il faut ensuite l’énergie de le faire. »
Georges Clemenceau


Il y a quelques mois, j’ai fait un rêve.
Dans ce rêve, je plaquais tout, je changeais de vie et je partais m’installer sur le plateau de l’Aubrac.
À cette époque de l’année, je traversais une période de forte baisse d’énergie… J’en avais assez de l’ébullition du quotidien. Je ressentais une fatigue mentale et décisionnelle. Mon sommeil n’était plus récupérateur, et chaque matin je me réveillais tout aussi
déchargée que la veille. J’étais en énergie très basse. Enfin, c’est ce que me disait ce rêve.
L’ironie de la situation était qu’à ce moment précis, Raphaëlle m’avait sollicitée pour intervenir lors d’une conférence du Cercle du Leadership pour parler d’énergies. Pourquoi cette invitation ? Parce que je suis coach et que dans mon quotidien, certaines demandes de dirigeants sont en rapport avec la détection ou la mobilisation des énergies pour mieux atteindre des objectifs ambitieux.
N’ayant jamais été confrontée à une baisse aussi importante de ma propre énergie, j’ai décidé de m’appliquer à moi-même ce que peut contenir une séance de coaching quand celle-ci a trait à une problématique d’énergie.
Cette méthode, cette démarche, se déroule en cinq étapes.


 

Accepter et admettre la réalité

Le premier point a d’abord consisté à admettre la réalité en toute objectivité et humilité. Admettre que je n’étais pas en énergie haute et accepter la situation. Accepter de ne pas être « au top » en permanence. Accepter ma faiblesse du moment. Accepter de ne pas céder aux injonctions fortes de la société et des organisations qui nous poussent à être en permanence dans la performance et dans une certaine forme de délire de surpuissance.
Acceptation d’autant plus compliquée qu’au quotidien je suis plutôt reconnue pour être une personne très dynamique et énergique. C’est d’ailleurs ma « couleur » majeure dans mes accompagnements, et mes coachés ressortent de séance, le plus souvent, boostés. Comment ai-je pu perdre cet élément singulier de ma personnalité ?
Il me fallait aussi accepter le « cadeau mal emballé
1 » de cette invitation à intervenir en conférence. Pourquoi « mal emballé » ? Car ce n’était pas le bon moment au regard de ma baisse d’énergie, même si l’invitation était double, puisqu’elle m’invitait à me recentrer et à m’interroger sur le message qui m’était envoyé. Qu’est-ce que cela me dit ? Qu’est-ce que cela m’apporte ?
Des cadeaux « mal emballés », nous en avons tout au long de notre vie. Un licenciement, une rupture subie, une promotion qui nous échappe. C’est sur le coup douloureux, mais une réelle chance si l’on y pense, car le cadeau est le plus souvent créateur de nouvelles opportunités, de découverte et de renouveau.
Le message subliminal de mon cadeau « mal emballé » était de prendre du temps pour moi, de prendre du recul et de la hauteur, de me remettre en dialogue interne et d’accepter le ralentissement du temps pour mieux en reprendre le contrôle.

 

« Se rouler avec les cochons »

Pour Dan Low2, coach, auteur et conférencier originaire de Singapour, le Cochon symbolise une tâche désagréable qui doit être faite, mais
que chacun préférerait éviter de traiter. Ainsi, « se rouler avec les cochons » revient à faire des choses déplaisantes, celles que nous remettons sans cesse à plus tard, parce qu’elles ne nous passionnent pas ou même nous rebutent. Sauf que, si nous refusons de nous « rouler avec » ces dernières, nous serons poursuivis par le Taureau, symbole du stress. Plus le stress augmentera, plus il consommera de notre précieuse énergie. Nous avons tous nos cochons, propres à chacun. Prendre le temps de les identifier et de « se rouler avec » se révèle parfois nécessaire et salutaire.
J’ai donc fait la liste de toutes les petites tâches déplaisantes de mon quotidien – mes « cochons » donc – qui créaient une charge mentale importante et qui consommaient mon énergie. Puis je me suis attelée à « me rouler avec », en commençant par la tâche qui me semblait être la moins rebutante, la plus petite, la plus facile.
Quel est le bénéfice de « se rouler avec les cochons » ? Cela permet de libérer son esprit, de le clarifier et de faire de la place pour se remettre en action. Effectuer des tâches jugées ingrates procure un sentiment d’accomplissement intense. Cela génère de la fierté et nous recharge en énergie.

 

Se connecter à ses ressources profondes

Dans mon rêve, je quittais donc ma vie parisienne pour partir m’installer sur le plateau de l’Aubrac, dans le village même d’Aubrac.
L’Aubrac est l’un de mes lieux préférés au monde. Tout y est beau, les couleurs varient à chaque saison, mêlant le granit au manteau blanc optique de la neige en hiver, à une explosion de couleurs au printemps.
Dans mon rêve, je percevais la lumière douce du soleil rasant de fin d’été, ses ocres lénifiants, ses rouges stimulants… Un calme absolu s’impose sur le plateau.
Zone blanche, le temps y semble suspendu. Il existe peu de régions en France où l’on peut se couper de manière aussi radicale du bruit et de l’agitation des cités. Tout n’y est pour moi qu’invitation à l’émerveillement, à la sérénité et au ressourcement.
Spontanément, nous pourrions penser que ce rêve était l’analogie de ma fuite. Une personne de mon entourage, à qui j’avais parlé de

mon rêve, m’a questionnée sur le caractère délicieux de cette fuite. Question pour le moins déroutante puisqu’il n’y a a priori rien de délicieux dans une fuite.
Et pourtant, cette question m’a amenée à analyser en profondeur ce que représentait cet endroit pour moi. C’est alors que j’ai transformé cette stratégie de fuite en une stratégie de ressources. D’une projection anxieuse est alors née une projection vertueuse.
Je me suis alors projetée en Aubrac, de façon très consciente, afin de pleinement ressentir l’énergie que ce lieu me procurait.
En m’ouvrant ainsi, je me suis « auto-réalisée » selon la formule que des praticiens de PNL
3 appellent un « ancrage ».
Ces ancrages consistent à inviter un coaché à se souvenir et à revivre intensément un moment positif et à l’ancrer dans le présent par un geste ou une parole. Une sorte de mot ou pensée magique, qui peut, lors de moments difficiles, le ramener dans un esprit plus serein.
Pensée magique qui permet également de s’autoconditionner pour réussir une situation (réussir un entretien, par exemple).
L’ancrage est un outil puissant, facile à réaliser et que l’on peut déclencher à l’envi. J’ai pour ma part conservé mon ancrage aubracien, il me sert encore aujourd’hui dès que j’ai besoin de me sentir en énergie haute ou de retrouver de l’apaisement.

 

Visualiser un objectif

Une fois m’être « roulée avec mes cochons » et avoir identifié mes ressources internes, je me suis attelée à refixer et à visualiser des objectifs. Cela semble évident, mais dès que l’on regagne de l’énergie, il n’est pas question de la gaspiller. Et déterminer des objectifs et les visualiser permet de limiter la dépense d’énergie en l’orientant à dessein.
Tous les sportifs de haut niveau ont un objectif en tête, du matin au soir et du soir au matin. Le fait de visualiser en permanence leur objectif leur permet de canaliser leur énergie et de limiter au maximum les
actions improductives. Et cela leur permet d’avoir un niveau maximal de motivation et de détermination.
Dans mon cas précis, mon objectif n’était évidemment pas de décrocher une médaille d’or, mais je l’ai déterminé et l’ai pleinement visualisé. Ainsi, toutes mes actions et énergies convergent vers l’atteinte de ce dernier.
Visualiser l’atteinte de ses objectifs, tout comme les ancrages en PNL, permet de considérablement augmenter le niveau d’énergie.
En coaching, nous fixons de concert des objectifs en démarrage. Ils sont nécessaires pour éviter l’éparpillement et le gaspillage d’énergie. Amorcer les actions de changement requiert beaucoup de mobilisation et d’énergie. Avoir un objectif précis permettra à la fois de générer de l’énergie, mais également de la consommer de façon appropriée.

 

Passer à l’acte

Une fois ces différentes actions engagées et menées, je commençais à sentir que ma jauge d’énergie était bien remontée. Je me ressentais vive et alerte, je retrouvais de l’excitation dans mon quotidien et surtout de la perspective. Le temps de se remettre en action était arrivé.
Il est fort utopique de penser que nous pouvons passer du point mort à la cinquième, c’est même impossible. Il est alors pertinent d’utiliser ce que nous appelons la règle des 5P
4 ou encore « méthode des petits pas », c’est-à-dire le Premier Plus Petit Pas Pertinent (ou Possible diraient certains coachs).
Cette méthode, inspirée par la méthode Kaizen, a pour idée que l’on doit modifier la plus petite chose possible pour tendre vers plus d’efficacité. Mises bout à bout, ces petites modifications génèrent des changements en profondeur et des résultats tangibles.
Par nature, l’ego veut des challenges à sa mesure. Or, plus le challenge est important, plus le risque d’échec le guette.

Évidemment, avoir un but puissant5 dans sa vie est essentiel, c’est ce qui va tendre l’élastique de la motivation. Mais, attention, partir d’emblée sur un objectif très ambitieux peut être contre-productif.
Il peut se révéler pertinent de décomposer ce but puissant en sousobjectifs et ainsi poser des jalons de réussite. Par cette démarche réaliste, petit pas après petit pas, l’individu va s’inscrire dans un cercle vertueux, activer sa dynamo interne et chaque coup de pédale va permettre de créer encore plus d’énergie. Ainsi, avant de se mettre comme objectif d’aller courir quatre fois par semaine, il sera plus réaliste de déjà se donner comme objectif d’aller acheter des chaussures adaptées. Puis d’aller courir une fois par semaine, puis deux, puis trois.
Chaque petit succès va en appeler un autre, chacun allant au fur et à mesure s’ancrer dans la carte-mère du système. Avec, en bonus, de l’énergie supplémentaire !
C’est ainsi que je suis revenue à un état d’énergie haute à ma plus grande satisfaction, renouant avec un état qui me permet d’exercer mon métier avec passion… et énergie !
Si vous-même vous sentez en énergie basse, voici mon conseil : si vous trouvez votre
endroit ressource et que vous vous roulez avec vos cochons, vous pourrez alors lâcher les mustangs !

 

1. Expression d’une conférencière et auteure canadienne, Christine Michaud.

2. D. Low, L’Art du self-combat. Maximisez votre potentiel, Pearson, 2002.

3. PNL (programmation neuro-linguistique) : thérapie brève mise au point dans les années 1970 aux États-Unis par John Grinder, professeur de linguistique, et Richard Bandler, mathématicien et psychothérapeute.

4. La règle des 5P est inspirée de la méthode Kaizen développée aux USA au début du xxe siècle, puis, reprise après la Seconde Guerre mondiale par les Japonais, d’où son nom. Kaizen, est formé de kai, « changement », et zen, « meilleur ».

5. J.-M. Sabatier, La Force du mental. Être un champion, ça s’apprend, en entreprise comme dans le sport, Dunod, 2013 

 

Livre précommandable et disponible dès le 3 février

Grant Alexander partenaire des Trophées des Dirigeants Financiers, édition 2021

GRANT ALEXANDER, partenaire pour la deuxième année consécutive de cette cérémonie organisée dans le cadre de Financium / DFCG, a récompensé cette année :

Palmarès DFCG - édition 2021

🔹 Prix du Directeur Financier :
. Grand prix du jury : Carole Ferrand, Chief Finance Officer de Capgemini
. Prix spécial Transformation : Jean-Marc Duplaix, Directeur Financier de Kering
🔹 Prix du Jeune Financier : Etienne Fallou, Directeur Général délégué et Directeur Financier group d’ERMEWA GROUP
🔹 Prix du Directeur du Contrôle de Gestion :
. Grand prix du jury : BAILLY Nicolas, Directeur du Contrôle de Gestion et du Reporting Financier de Monoprix
. Prix spécial accompagnement des équipes : Alain DAVID, Director Financial Planning & Analysis de McDonald’s
. Prix spécial Transformation : Sophie Renaudie, Directeur Contrôle Financier de La Poste Groupe
🔹 Prix de la Mixité, Diversité et Inclusion :
. Grand prix du jury : Karine Sirmain, Directeur Trésorerie, Risques & Assurances d’ENGIE
. Prix spécial Impact social : Anne Bitzer, France Finance Director d’Organon

GRÉGOIRE BEAURAIN, Directeur de la Practice finance de grant alexander – executive search, et MARIE PAILLARD, associée de grant alexander – executive interim, fortement impliqués dans la préparation des trophées, ont ouvert la remise de prix de l’édition 2021  :  

 

“Nous sommes ravis d’avoir contribué à cette belle sélection de candidats pour les trophées. C’est le fruit d’un travail exigeant de plusieurs mois avec, notamment, la mise en place au sein du Groupe Grant Alexander d’une task force de 4 consultants experts de la finance (intervenant en chasse de tête et management de transition) qui nous a permis d’identifier des candidats sur tous les prix. Le jury a ensuite établi une shortlist de candidats qui ont réalisé des dossiers de candidature et que nous avons aidés dans la préparation de leur soutenance. Les femmes et les hommes récompensés sont, cette année encore, des financiers d’exception. Bravo à eux !”

Voir le replay de la remise de prix :

Et cliquez ici pour voir les replays des conférences et les photos de l’événément.

Le groupe Grant Alexander nomme Laurent Carcassonne à la direction de sa practice Santé

Paris, le 2 décembre 2021 – Partenaire de la performance des organisations et de leurs dirigeants, le groupe de conseil et services RH Grant Alexander annonce la nomination de Laurent Carcassonne à la direction de sa Practice Santé. Avec son équipe, cet expert des RH et du développement des talents, accompagnera les entreprises du secteur dans le recrutement, le développement de leurs dirigeants ainsi que dans leurs projets de transformation.

 


Diplômé d’une maîtrise en Droit des Affaires et Droit Social, d’un Mastère en RH de Paris II Assas (CIFFOP) et certifié Coach à HEC, Laurent Carcassonne débute sa carrière dans les ressources humaines chez un acteur majeur de l’assurance, avant d’intégrer un cabinet de recrutement par approche directe en tant que consultant.

Il évolue ensuite pendant une vingtaine d’années dans différentes fonctions RH, et notamment en qualité de Directeur du Talent Management et de Directeur des Ressources Humaines en France, aux Etats-Unis et au niveau européen, au sein de groupes leaders mondiaux de l’industrie pharmaceutique, chez GlaxoSmithKline et AstraZeneca, puis dans le domaine du matériel médical et de diagnostic, chez Johnson & Johnson.

En 2009, il rejoint le groupe Thales, leader des équipements à destination des industries de l’aéronautique, de l’espace, de la défense, de la sécurité et des modes de transport. Il y évolue successivement comme Directeur du Développement Professionnel et RH, puis comme VP de la Formation Groupe et de l’Université d‘Entreprise, et enfin comme VPRH d’un business de 16.000 salariés au niveau mondial.

Passionné par le développement des ressources humaines, Laurent Carcassonne est aujourd’hui nommé Directeur Associé et prend la direction de la practice sectorielle Life Sciences qui s’inscrit dans l’offre globale de Grant Alexander et opèrera sur ses différents métiers : Executive Search, Executive Interim, Leadership Development et HR and Organisation Transformation.

Au sein de cette practice, l’équipe réunira les différentes expertises qui permettront au groupe d’accroître sa présence en France et à l’international au sein des sociétés du SBF120 et du CAC40 du secteur et notamment dans les domaines de l’industrie pharmaceutique, de la biotechnologie, du matériel médical et de diagnostic, de l’OTC et des groupements hospitaliers. Laurent interviendra également en support de la practice Hautes Technologies.

« Mon expérience des RH et du management m’ont permis d’identifier les principaux acteurs leaders en matière de conseil et services RH dont la qualité de service et de relation sont reconnus par toute la profession. Grant Alexander se démarque par une approche unique sur le marché en matière de développement des dirigeants, l’Athlete Thinking®, qui leur permet de déployer leur potentiel maximum en s’appuyant sur les composantes mentales du sportif de haut niveau, pour une réussite sur le long terme. Je suis très heureux aujourd’hui de rejoindre ce groupe en pleine croissance et de contribuer activement à sa stratégie de développement et de différenciation dans le secteur Life Sciences, grâce aux solutions RH innovantes et de haut niveau signées Grant Alexander » confie Laurent Carcassonne.

L’état d’esprit des dirigeants et salariés du Nord-Ouest

 

DIRIGEANTS

A l’image de l’ensemble des dirigeants au niveau national, les dirigeants du Nord-Ouest se sentent aujourd’hui dans un état d’esprit majoritairement positif : 88% partagent ce sentiment, dont 40% tout à fait (vs 87% et 40% au niveau national).

Près des deux tiers ont le sentiment d’avoir progressé en tant que dirigeants (63%, soit autant qu’au national).
Aujourd’hui, 94% d’entre eux, dont 71% pour qui il s’agit d’une priorité, souhaitent aller davantage au-devant des collaborateurs (vs 91% et 65% au national). Ils sont également 87% à vouloir mettre encore plus en avant les choses positives comme les victoires, les succès et la performance collective, 66% estimant même que c’est une priorité (vs 89% et 61% pour l’ensemble des dirigeants). Par ailleurs, 93% veulent davantage encourager les prises d’initiative – 72% estimant que c’est une priorité (vs 91% et 68%).

Les dirigeants du Nord-Ouest, dont le moral ne semble pas entamé, se caractérisent ainsi par une attitude particulièrement positive et bienveillante à l’égard des collaborateurs.
Dans ce contexte, on constate que les points d’attention RH entrent en parfaite résonance avec leurs résolutions :
68% veulent être particulièrement attentifs à la cohésion entre collaborateurs (vs 59% au global) ;
48% entendent privilégier la valorisation des collaborateurs au travers d’augmentations ou de promotions (vs 42%) ;
Et 26% font de la captation de nouveaux talents leur priorité (vs 21%).

Sans surprise, les enjeux des prochains mois des dirigeants du Nord-Ouest sont d’entraîner les collaborateurs – les plus anciens comme les talents récemment recrutés – vers des perspectives communes et favorables : ainsi leur premier objectif cité est d’impulser une dynamique positive (48% vs 42%) et ce, avant même le fait de maintenir l’activité (46% vs 50%) ou encore de devoir recréer du lien social (42% vs 44%).
Pour y arriver, et pour être plus sereins au quotidien, ils ont avant tout besoin de prendre régulièrement de la hauteur pour prendre les bonnes décisions (49% vs 58% au national). Néanmoins, ils se distinguent par leur besoin de conseils sur le pilotage opérationnel de l’entreprise, qui semble davantage leur manquer qu’à d’autres (27% vs 23% pour l’ensemble des dirigeants).

SALARIÉS

Les salariés du Nord-Ouest se montrent un peu moins critiques à l’égard de leurs dirigeants que ne le sont les salariés au niveau national. 69% estiment que leurs dirigeants ont su maintenir le lien entre les collaborateurs (contre 65% en moyenne) et 61% qu’ils ont su prendre en compte leurs problèmes personnels (contre 57% au national). Notons également que :
73% sont satisfaits de la gestion de crise de leurs dirigeants (71% au national)
63% abordent les prochains mois de manière positive (61% au national)
Moins sévères certes, les salariés du Nord-Ouest ne sont pas moins en attente d’une augmentation de salaire, au contraire : 56% déclarent en avoir besoin contre 49% en moyenne nationale.

Vous souhaitez recevoir la synthèse de l’enquête ? Cliquez ici.

Synthèse étude état d'esprit des dirigeants et salariés

 

Sondage OpinionWay pour Grant Alexander

L’état d’esprit des dirigeants et salariés du Sud-Est

 

DIRIGEANTS

Si les dirigeants du Sud-Est sont une majorité (80%) à déclarer un état d’esprit positif, ils sont moins nombreux que la moyenne (87% pour l’ensemble des dirigeants). En cause probablement, un bilan de la crise sur lequel ils peuvent moins capitaliser que leurs homologues d’autres régions.

Tout juste 52% d’entre eux considèrent que la crise a fait progresser leur entreprise contre 58% en moyenne. De fait, ils sont moins de 40% à déclarer que le contexte de pandémie leur a permis de de créer de nouvelles opportunités de développement pour leur entreprise (39% vs 54% en moyenne).

Au-delà des moindres transformations que la crise a occasionné pour leur entreprise, les chefs d’entreprise du Sud-Est estiment également avoir moins progressé dans leur rôle de dirigeants que la moyenne nationale (55% vs 63%). Seuls 39% d’entre eux veulent désormais plus exprimer leurs émotions (vs 53% pour l’ensemble des dirigeants). Sous leur carapace, 19% déclarent même n’avoir besoin de « rien » pour être plus sereins au quotidien (vs 10% au national).

Ayant vécu une situation probablement plus compliquée que les autres régions – les secteurs du commerce, des cafés-hôtels-restaurants et des transports étant surreprésentées dans ce sous-échantillon – les dirigeants du Sud-Est semblent avoir eu moins d’opportunités de progresser car davantage préoccupés par la survie de leur entreprise.

Pour les dirigeants de cette région, les enjeux sont principalement concentrés sur le commercial : pour 54% il s’agit de maintenir l’activité (vs 50%), voire pour 27% de développer de nouvelles activités (vs 21%), diversification qu’ils ont été moins nombreux à pouvoir mettre en place ces derniers mois.

Moins dans une logique de bien-être des salariés que de rattrapage de leur retard, les dirigeants du Sud-Est ont pour principaux points RH de faire progresser leurs collaborateurs :
44% ont pour priorité le développement des compétences métier des équipes (vs 30% au global) ;
27% souhaitent développer les soft skills, les compétences comportementales des équipes (vs 15%) ;
17% priorisent la transformation des métiers et des rôles (vs 11%).
Ils sont enfin, 51% à porter leur attention sur la valorisation des collaborateurs (vs 42%), probablement à l’issue de ces différents développements.

Aujourd’hui, 73% déclarent qu’ils auraient besoin de solliciter davantage de l’aide et ou des conseils extérieurs (vs 67% au niveau national).

SALARIÉS

Les salariés du Sud-Est sont également moins critiques que la moyenne :
78% sont satisfaits de la gestion de crise de leurs dirigeants (71% au national), point sur lequel ils se démarquent le plus parmi tous les items testés.
65% abordent les prochains mois de manière positive (61% au national).

Leurs besoins dans les mois à venir sont très similaires à ceux des salariés du Nord-Ouest : ils estiment en majorité avoir besoin d’une augmentation de salaire (59% contre 49% en moyenne). En revanche, contrairement à ceux du Nord-Ouest, ils sont également nombreux à émettre un besoin d’encouragements (28% contre 21% en moyenne).

Vous souhaitez recevoir la synthèse de l’enquête ? Cliquez ici.

Synthèse étude état d'esprit des dirigeants et salariés

 

Sondage OpinionWay pour Grant Alexander

Grant Alexander classé « Excellent » dans le palmarès Les Echos 2022 des meilleurs cabinets de recrutement

 

 

 

 

Pour la 5ème année consécutive,

Grant Alexander classé « Excellent » avec 5 étoiles

au palmarès des meilleurs cabinets de recrutement édité par Les Echos

catégories “executive search” & “recrutement de managers et de spécialistes”

 

 

 

 

 

C’est dans un contexte particulier, au sortir de la pandémie, avec un univers du recrutement en pleine mutation et des acteurs qui doivent repenser et adapter leurs pratiques en profondeur, que les Echos ont publié, en partenariat avec Statista, le palmarès 2022 des 250 meilleurs cabinets de recrutement. Grant Alexander Les Echos Executive Search 2022 Classement meilleurs cabinets de recrutement

Grant Alexander obtient, pour la cinquième année consécutive, 5 étoiles au classement, avec un score « excellent », très largement supérieur à la moyenne dans deux catégories : “executive search” & “recrutement de managers et de spécialistes”.

 

Vous pouvez retrouver le palmarès des Echos ici. (accès réservé aux abonnés)

 

 

Méthodologie :

L’enquête

Les listes des meilleurs cabinets sont basées sur une enquête en ligne menée auprès des clients, des candidats (approchés par des cabinets) ainsi que des consultants et salariés des cabinets de recrutement.

L’enquête a été réalisée entre le 26 avril et le 4 juin 2021. Au total, environ 6.700 personnes ont participé à l’enquête. Les participants ont été invités via le site internet LesEchos.fr. Il était également possible de s’inscrire à l’enquête à travers du page d’accueil de Statista (fr.statista.com/page/cabinets-recrutement) pour y participer. De plus, des salariés des cabinets de recrutement ont été invités par email à l’enquête. Enfin un panel de répondants en ligne de tous les acteurs du recrutement a été utilisé pour compléter l’enquête. Les secteurs présentés représentent une sélection éditoriale et ne prétendent pas à l’exhaustivité.

Les meilleurs cabinets de recrutement

Les entreprises ont reçu une note de la part des clients et des candidats. Les participants ont évalué la qualité des services, la communication, le rapport qualité-prix, la rapidité d’exécution de la mission ainsi que la qualité et la sélection des candidats ou des emplois proposés des cabinets. Les entreprises les plus recommandées ayant obtenu une note supérieure à la moyenne dans les évaluations se sont qualifiées pour le palmarès.

En plus des évaluations des clients, le score total [1-100] inclut la notoriété de la marque de l’entreprise auprès des clients existants et potentiels, l’expérience personnelle des clients et les recommandations des cabinets de recrutement. En outre, les évaluations de l’enquête de l’année précédente ont été incluses avec une faible pondération afin de rendre justice à la réputation continue élevée d’une entreprise.

Les entreprises figurant dans le palmarès sont classées en deux groupes : les cabinets ayant un très bon score « ★★★★ » c’est-à-dire supérieur à la moyenne et les cabinets ayant un excellent score « ★★★★★ » c’est-à-dire très largement supérieur à la moyenne.

Au sein des catégories les cabinets sont répartis par ordre alphabétique.

“Aujourd’hui, les cadres chassés ont vraiment l’embarras du choix” – Interview d’Alexis Pariset

Alexis Pariset, le directeur régional de Grant Alexander, spécialiste de la “chasse de tête”, a répondu aux questions de Franck bensaid pour le progrès, à l’occasion du salon Solutions RH édition de Lyon qui a lieu du 22 au 23 novembre au Centre des Congrès de Lyon.

 

En cette fin d’année ? Comment se porte le marché du recrutement des cadres ?

« On est sur un marché extrêmement tendu, la demande de recrutements de cadres explose dans tous les secteurs, toutes les activités. Il y a plusieurs effets ciseaux pour expliquer la demande : il y a le rattrapage de 2020, une forte activité accompagnée par les différentes aides de l’État, il y a une demande mondiale boostée, etc. On constate une accélération des projets d’investissement ; l’argent circule, des projets sont financés. Sur l’activité du recrutement des cadres en AURA, on est sur une activité supérieure de + 10 + 20 % par rapport au second semestre 2019. Tous les secteurs d’activité sont concernés. Les cadres spécialisés dans le numérique sont ultra-sollicités, pour accélérer la digitalisation des services, de l’industrie, pour de la sécurité informatique, etc. Aujourd’hui, il y a une pénurie de cadres et je crois que nous avons environ 30 % de candidats en moins par rapport à 2019. Nous sommes très sollicités, mais nos missions de recrutement s’allongent car les bons candidats ont plusieurs sollicitations. Et certains employeurs n’hésitent plus à les rattraper en vol, à leur faire des contrepropositions, leur proposer des évolutions de carrière. Aujourd’hui, les cadres chassés ont vraiment l’embarras du choix. »

Alexis Pariset Consultant Secteur Industriel et Fonctions Support Grant Alexander Lyon

Alexis Pariset, le directeur régional de Grant Alexander, Groupe de services et conseils RH.

En profitent-ils ?

« Il y a deux/trois ans on était sur des augmentations de + 10 %, aujourd’hui les entreprises proposent aux cadres chassés des rémunérations de 15 à 20 % supérieures. Dans des secteurs comme la comptabilité-finance, les salaires s’envolent ; on peut même imaginer des hausses de 50 % sur des profils très recherchés. Les entreprises s’adaptent aussi, bien évidemment, à la flexibilité du travail, font preuve de plus de souplesse car le télétravail, par exemple, est aujourd’hui un élément important dans le processus de décision du cadre. Un cadre qui demande plus d’autonomie, est de plus en plus en quête de sens, se montre très vigilant sur la qualité et l’agilité managériale, et est de plus en plus sensible à la stratégie RSE des entreprises. »

Les entreprises consentent donc plus d’efforts pour recruter coûte que coûte ?

« Elles peuvent effectivement faire plus de concessions que par le passé. Elles font des concessions par rapport aux acquis techniques, l’expertise, dans la mesure où elles vont trouver les soft skills, les compétences comportementales, une capacité d’adaptation, de la cohérence avec l’orientation stratégique de l’entreprise, de l’agilité psychologique, intellectuelle. Dans le process de négociation, les entreprises ont plus de facilité à lâcher du lest aujourd’hui car elles ont besoin d’accélérer leurs transformations. Conscientes des difficultés, elles anticipent leurs recrutements. Aujourd’hui, on observe que le marché est plus accessible aux seniors, que les entreprises sont plus enclines dans un contexte de pénurie des cadres à recruter des quinquagénaires. Elles doivent faire face à la transformation numérique, la transition énergétique, la décarbonation, à l’avènement de l’économie circulaire. »

Propos recueillis par Franck BENSAID pour “Le Progrès”